Marie-Luce Ruffieux
Rencontrée à l’occasion d’un jury alors qu’elle était étudiante en première année à la HEAD Haute école d’art et de design de Genève, Marie-Luce Ruffieux faisait déjà preuve d’un rapport singulier avec le monde des objets, cherchant plus — par le biais d’actions — à changer notre perception vis à vis de ceux-ci, qu’à en produire de nouveaux, par le biais d’actions. Recroisée plus tard — alors que son parcours d’étudiante l’avait conduit pour quelques mois à Marseille — j’ai pu découvrir que l’écriture prenait une place de plus en plus importante dans son travail, son rapport au monde. Ce sont quelques fragments de ce rapport singulier que Il neige devant le feu d’artifice, publié en 2012, donne à lire, à voir (mentalement). Leur juxtaposition ouvre les portes de la fiction, chemin que cette auteure a emprunté depuis et dont rendent compte tant les livres publiés depuis, que ses lectures-performances.
Nicolas Tardy, pour les éditions Contre-mur, 2015
Lire l’interview de Marie-Luce Ruffieux dans La gazette des lycéens 2015