Juliette Mézenc

Juliette Mézenc vit et écrit à Sète, entre la mer et l’étang de Thau. Elle travaille régulièrement avec des artistes, en particulier Stéphane Gantelet et Cécile Portier, pour créer et présenter des poèmes multimédia, des performances, des installations ou des livres d’artistes numériques. Elle mène également de nombreux ateliers d’écriture auprès de publics très variés.

Elle prépare actuellement, avec Stéphane Gantelet, un jeu vidéo littéraire (FPS « First Person Shooter » littéraire) à partir de son texte Le Journal du brise-lames, une fiction trans-média qui permettra au lecteur de circuler librement dans l’œuvre, avec la possibilité de faire apparaître images, sons et / ou textes, au fil de l’exploration. Elle a notamment publié deux livres aux éditions de l’Attente, Elles en chambre (2014) sur la condition des autrices actuelles cent ans après la conférence de Virginia Woolf, et Laissez passer (2016) un texte multiformes sur les notions que recouvre le mot frontière. Elle écrit volontiers : « Je dis que je suis écrivain parce qu’il faut bien dire qu’on est quelque chose, je suis écrivain donc, depuis que j’ai réalisé que dire « j’écris »(pourtant beaucoup plus juste) laisse penser que je ne suis pas engagée totalement dans l’entreprise, alors oui, si on veut, je suis écrivain, pourquoi pas, mais je ne suis pas écrivain quand j’écris, quand j’écris je me fonds dans le paysage, quand j’écris j’écris et je ne suis pas plus écrivain que boulangère, quand j’écris je m’oublie ».

Franck Pruja, 2017

Extrait de la lecture de Juliette Mézenc et du FPS littéraire avec Stéphane Gantelet, le 18 mai 2017 au lieu unique :