Radicale, subversive, activiste, régénératrice, les adjectifs sont forts pour parler de l’écriture d’Amandine André, jeune auteure publiée chez Al Dante (Quelque chose, 2015 et De la destruction, 2016). Ses textes sont denses, ils tournoient, accélèrent, cognent. Les secousses infligées au lecteur au moyen de distorsions grammaticales, d’usages inattendus de la ponctuation, d’accumulations puissantes, mettent à mal les codes insipides de (…)