Les élèves ont tous reçu une même trame de trois vignettes dessinées par François Matton avec une amorce de texte. Ils ont chacun proposé des textes sous chaque case, en veillant à chercher un décalage entre image et texte, éviter la description.
Yadaly :
Killian :
Thaïs :
Florent :
auteur inconnu :
Autres variations très réussies autour de mes dessins ! Merci de vous être prêtés au jeu, j’espère que vous y avez pris du plaisir.
En tout cas moi j’ai beaucoup de plaisir à lire toutes les subtiles variations de chacune de vos interprétations de ces trois cases. Je note que la tonalité émotionnelle dominante est la tristesse et la mélancolie : c’est d’évidence dû à mes dessins et à l’attitude rêveuse du personnage de la troisième case. D’une manière générale, la mélancolie est très fréquente dans les haïkus : c’est une émotion subtile liée à la conscience du temps qui passe. C’est une très belle émotion poétique – et qui n’a rien à voir avec la déprime !
Thaïs parle de son amie et on sent qu’elle lui manque.
Kelly a envie de revoir la mer comme quand elle était petite.