Les élèves ont tous reçu une même trame de trois vignettes dessinées par François Matton avec une amorce de texte. Ils ont chacun proposé des textes sous chaque case, en veillant à chercher un décalage entre image et texte, éviter la description.
Léon :
Comme je le disais aux élèves de l’école des Marssauderies à qui j’ai proposé le même exercice, je dois vous avouer que je me suis fait plaisir. J’étais très curieux de voir comment vous alliez faire parler mes dessins, j’étais curieux de voir comment vous alliez vous en sortir pour inventer une situation expliquant la raison d’être de ces trois dessins. J’étais surtout très curieux de découvrir la variété de chacune de vos propositions. Et pour cela je n’ai pas été déçu !
C’est magnifique la façon dont vous vous êtes appropriés ces dessins ! C’est comme si c’était la même scène et qu’elle était interprétée par vous de mille façons différentes. Le résultat est très beau, très curieux. Les ellipses notamment sont très réussies.
Certains, comme Léon ou Shana, ont glissé une piste policière, en suggérant un vol, un incident ou peut-être même un crime : on a envie d’en savoir plus, on voudrait savoir où va conduire l’enquête.
Le strip de Léon me rappelle un haïku du poète et moine Ryokan :
Le voleur parti
n’a oublié qu’une chose
la lune à la fenêtre.
Nous avons bien aimé les strips. Ils sont tous très différents. Aboubacar raconte un moment de la vie d’une personne alors que Shana raconte un meurtre. Ils sont originaux.
Merci d’avoir récemment consulté nos dessins et de les avoir commentés.
Léann et Kelly