« Tête-bêche » : Marlène Tissot se lit et lit Richard Brautigan

Présentation : Sophie G. Lucas

Jeudi 4 mai 2017 / 19h30 / Le lieu unique

quai Ferdinand Favre / Tarifs : 3€ / abonnés, demandeurs d’emploi : gratuit

Née en 1971, Marlène Tissot est poète et romancière. Elle a publié un roman et plusieurs livres de poèmes dont dernièrement Lame de fond (La Boucherie littéraire, 2016) et Histoires (presque) vraies (Le Pédalo ivre, 2015). Elle écrit son expérience de vivre, dans de courtes formes simples et poignantes, élégantes et crues, drôles et violentes. Ces rencontres lexicales souvent malicieuses insufflent une vivante énergie dans ses textes. Marlène Tissot participe régulièrement à des revues littéraires underground et des ouvrages collectifs. Elle crée en 2010 une collection de fanzines mêlant au texte la photographie ou autre média graphique.
« Elle a une écriture de cobra, vive, incisive. La phrase est courte avec parfois des points de ponctuation forcés qui font crisser la syntaxe. La vivacité est de langue et d’esprit enlacés. Elle a le sens de la formule et de la profondeur qui l’alimente. »
Pierre Perrin, La Cause littéraire, à propos de Lame de fond.

Richard Brautigan est un poète et romancier américain né en 1935 qui mit fin à ses jours en 1984. Brautigan rejoint le mouvement littéraire de San Francisco en 1956. Il y fréquente les artistes de la Beat Generation et participe à de nombreux évènements de la contre-culture. Il est une figure parmi les plus réjouissantes et les plus inventives de la littérature américaine. Les éditions du Castor Astral ont publié en novembre 2016 son œuvre poétique intégrale traduite en français.
« Brautigan n’a pas de lecteurs. Il a des admirateurs. “Lorsqu’on le lit, on a envie d’habiter son cerveau”, explique Mathias Malzieu. Il a raison. Trente ans après sa mort, les poèmes de celui qu’on appelle “le dernier des Beats” montrent à quel point le conformisme a, depuis, triomphé partout. Brautigan est mort et son cerveau aussi, mais son incroyable invention demeure dans sa poésie. » – L’Obs

En partenariat avec Lecture en tête (Laval).

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