Les éditions La Contre Allée

Avec Sophie G. Lucas & Thomas Giraud

Entretien avec l’éditeur Benoît Verhille animé par Alain Girard-Daudon, et lectures.

Jeudi 6 octobre 2016 / 19h30 / Le lieu unique

Quai Ferdinand Favre, Nantes / Tarifs : 3 € / abonnés et demandeurs d’emploi : gratuit

Créée en 2008 à Lille, par Benoît Verhille et Marielle Leroy, la maison d’édition La Contre Allée publie des livres de fiction française ou étrangère, d’essai et de poésie. Les textes publiés placent la condition de l’individu au coeur des problématiques contemporaines, faisant réagir les histoires intimes avec la « grande histoire ». La rencontre humaine impulse et nourrit le travail de l’éditeur, qui multiplie les lectures publiques, les expositions, et organise des résidences de création dans le quartier de Fives, à Lille, où est située la Contre Allée. Provoquer le croisement de réflexions et de sensibilités, laisser place au doute et au dialogue, faire un pas de côté, c’est le rôle que la maison d’édition prête au matériau littéraire qu’elle travaille.

La Contre Allée publie cet automne deux nouveaux livres d’auteurs nantais :

Sophie G. Lucas, née en 1968, a publié une dizaine de livres, dont récemment Carnet d’au bord (Potentille, 2014), Notown (États civils, 2013) et Se recoudre à la terre (Contre-allées, 2011). Son écriture concrète et exigeante laisse paraître une douce clairvoyance sur ses contemporains. Témoin, à paraître en octobre aux éditions La Contre Allée, est le résultat d’un long travail d’observation et d’écriture au tribunal, relevant des morceaux de vies cabossées, ordinaires, crues. La violence, la peur, l’errance sont agencées à la manière objectiviste de Charles Reznikoff, laissant la place au lecteur pour remplir l’espace entre factuel et émotionnel.

Né en 1976, Thomas Giraud, publie son premier livre à La Contre Allée en octobre. Élisée, avant les ruisseaux et les montagnes est consacré à l’oeuvre et l’existence d’Élisée Reclus. Dans une langue de la terre et du quotidien, Thomas Giraud dessine très librement l’enfance, la famille d’Élisée Reclus, sa formation théologique, ses errances naturalistes et la formation de sa pensée anarchiste et de ses théories sur la géographie sociale à la fin du XIXe siècle.

← Retour