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Olivia Rosenthal
& Eryck Abecassis
Emmanuel Adely
Jean-Baptiste Cabaud
& David Champey
Tomomi Adachi (Japon)
Ann Lauterbach (USA)
Véronique Pittolo
Pascale Petit
Éric Pessan
Erell Latimier
La revue Bouclard
Maude Veilleux (Québec)
Les éditions Supernova
Rosalie Bribes
& Xavier Gignoux
Nicolas Richard
Magali Daniaux
& Cédric Pigot
LES ARTISTES
Aude Rabillon
& Vincent Pouplard
« Poèmes haut-parlants »
Daku (Inde)
« La Théorie du temps »
Clémence Chiron
« Papilles sonores, les expériences masticatoires»
LES INTERVENANT.E.S |
DAKU
Street artist indien
La Théorie du temps, installation artistique, place Graslin, du 1er octobre au 3 novembre.
Street artist indien, Daku commence à peindre les murs de Mumbai en 2008, collaborant alors avec le Crew 156, un groupe international de street artists créé à New York dans les années 80. Passionné de typographie qu'il a découvert en travaillant dans le domaine de la publicité, il commence par explorer l'art du graffiti, puis s'ouvre au street art aux alentours de 2011, pour donner vie en image aux revendications sociales de ces concitoyens glanées dans la rue. Détournement de panneaux de signalisation ou d'enseignes publicitaires, peintures murales ou installations géantes dans l'espace public, les travaux de Daku veulent provoquer la réflexion. Ses œuvres ont été exposées au Centre Pompidou et à la Biennale de Venise. Il a participé aux St+art India festivals à Bangalore et New Delhi en 2016.
LA THÉORIE DU TEMPS
Le festival propose chaque année un geste artistique dans l’espace public ayant pour thème « Tentative de ralentissement du monde ». La Théorie du temps est une œuvre légère et fluctuante qui fonctionne grâce aux rayons du soleil : ils projettent au sol l’ombre d’un poème graphique, en perpétuel mouvement car il suit la course du soleil. Les passants sont invités à circuler sous et autour de l’œuvre, participant à une expérience immersive en poésie sur la place Graslin à Nantes. L'œuvre sera visible tout le mois d'octobre, et offre à lire un poème extrait de Univerciel (Nous, 2009), de Christophe Manon :
extrêmes et lumineux,
nous plongeons dans l'océan des possibles.
Rien au monde ne pourra nous forcer
à plier l'échine,
à renoncer à notre identité humaine.
Nous mettrons bout à bout l'infini
et l'infini. Nous joindrons l'éternité
à l'éternité. Nous serons sans pitié pour les opportunistes de tous bords, marchands de désespoir et de désillusions, dialecticiens de dogmes métaphysiques, inspecteurs et flics barbouzeux des milices civiques, poétristes qui pratiquent l'art de faire de la poésie en s'efforçant d'anéantir la poésie sous son semblant.
Nous les tenons dans le collimateur des idées et notre verbe leur dévore le râble.
NOUS AFFIRMONS LES DROITS DE L'INFINI ET DE L'IMMORTEL CONTRE LE CALCUL DES INTÉRÊTS.
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© Daku
Simulation La Théorie du temps © Daku
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