AUTEURS ET ARTISTES INVITÉS | LIEUX | PROGRAMME H/H | INTERVENANTS | AUTRES ACTIONS & ÉDUCATION ARTISTIQUE |
PARTENAIRES | INFOS PRATIQUES |
Notes de lecture : Yannick Torlini Nous avons marché (Al Dante, 2014) par Marion Hallard, Milly Gobin et Maëlys Rapion Suivez le sens de la marche... !
|
par Noémie Korso, Maxime Gaudin, Céline Avot, Lucas Lechantre et Hugo Latte nous avons lu d'abord le premier mot puis la première ligne puis la première page nous avons lu nous avons lu de gauche à droite de droite à gauche de droite à droite nous avons lu nous avons bu nous nous sommes enivrés de mots enivrés jusqu'à plus soif même fatigués nous avons lu lu lu du début jusqu'à la fin sans compromettre le plaisir de la lecture sans compromettre nous avons lu sans comprendre précisément nous avons lu sans comprendre mais nous avons lu nous étions essoufflés nous nous sommes reposés pour mieux comprendre du sens du sens arrêté sans pouvoir décrocher du rythme continuel de la lecture donc nous avons comme des robots comme des machines lu nous avons lu nous avons lu sans compter le temps qui passait sans que le temps passe nous avons lu lu jusqu'à comprendre que le mot sens n'en avait aucun qu'il n'était au final qu'un personnage secondaire dans un film important qu'un personnage important dans un film secondaire et puis nous avons sans même savoir que nous lisions nous avons lu après avoir lu et avant de lire nous avons appréhendé la suite appréhendé la fin sans même qu'elle puisse ne puisse advenir Nous avons lu Nous avons marché de Yannick Torlini. Le livre est divisé en trois parties distinctes. Son thème principal est un sujet qui fait polémique ces temps-ci: la migration. La première partie relate l'exil de centaines d'hommes, de femmes et d'enfants, au travers d'une marche qui paraît être sans fin. La seconde partie nous dévoile au travers du regard de Tarik, la réalité d'un migrant. Nous avons ressenti cette partie d'une manière plus forte, plus agressive car elle est plus concrète et qu'elle nous relate les terreurs du jeune homme. Le fait que Tarik soit seul permet de mieux s'identifier aux douleurs qu'il éprouve. La dernière partie se compose, contrairement aux deux premières, d'une suite de petits poèmes toujours dans un style marqué par les répétitions.
|
MAISON DE LA POÉSIE DE NANTES | 2, RUE DES CARMES 44000 NANTES | T. 02 40 69 22 32 | WWW.MAISONDELAPOESIE-NANTES.COM |