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YANNICK TORLINI Camar(a)de et Seulement la langue seulement, lecture, La « malangue » de Yannick Torlini heurte, puis aspire le lecteur. Dans Nous avons marché (éditions Al Dante, 2014) comme dans Camar(a)de (éditions isabelle sauvage, 2014), la phrase bute, ne se termine pas. Elle évolue et se métamorphose au fil des répétitions, des déconstructions syntaxiques, et d’un usage personnel de la ponctuation. Formellement très différents, ses textes ne peuvent recevoir d’étiquette rassurante. À la fois lyrique et très littérale, graphique et éminemment sonore – l’auteur a d’ailleurs consacré un essai à Ghérasim Luca (Ghérasim Luca : le poète de la voix. Ontologie et érotisme, L’Harmattan, 2012) dont il revendique la langue bégayée et le rapport au corps – la poésie de Yannick Torlini est sculptée avec grande précision dans l’inquiétude voire l’anéantissement, la perspective d’un monde en pleine implosion, mais aussi l’espoir obstiné d’une prise de conscience à venir. Yannick Torlini est né en 1988, il a publié onze livres, essais et poèmes, dernièrement aux éditions Al Dante, Derrière la salle de bains, isabelle sauvage, et a encore, dit-il, beaucoup à écrire. « Le texte se développe, se répète mais module, évolue, prolifère, au bord de l’asphyxie toujours, à la limite de l’aphasie, toujours au point de se perdre, cependant que le langage s’évertue, renaît, se récrée, jusqu’à la fin qui n’a pas de fin. »
Pour en savoir plus : yannicktorlini.wix.com/yannick-torlini |
© Fanny Fixe |
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